Dans le cadre de son cycle de conférences, le groupe Ecole de Commerce de Lyon reçoit l’auteure et journaliste Sarah Oling qui s’exprimera sur le thème:

«Histoire, mémoire familiale et transmission aux générations futures»

 

 Cette conférence se déroulera le jeudi 30 mars sur le Campus Bossuet (25 rue Bossuet – 69006 Lyon) à 18h.

Auteure et journaliste de radio et de presse écrite pendant une dizaine d’années, puis chargée de mission au centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation de Lyon. Sarah Oling fut également rédacteur en chef du magazine francophone « Expression » en Israël .

Elle a publié 7 romans. Le premier, paru en 1995, « Sarah Pour Mémoire”, aux Editions Gil Wern, puis en 1999 « Donnez-moi un Dieu”, en 2002 « Le Rassembleur d’Etincelles », aux Editions Cosmogone. En 2005 « Je N’irai Plus à Cracovie murmurer ton nom » aux Editions Aléas, en 2009 « Kathakali » aux Editions des Samsara. « Tes absents tu nommeras  » et « Entre Orient et Occident. De la complexité du monde » préfacé par Gérard Collomb et édités chez L’harmattan

A la suite de ses nombreux travaux d’écriture, de ses années d’investigation et des rencontres qui ont ponctué sa vie, Sarah Oling nous exprimera sa philosophie et son opinion quant à la manière qu’a le temps d’agir sur le devoir de mémoire.

Aux termes de cette rencontre Madame Oling aura le plaisir de participer à une séance de dédicaces de son dernier livre : « Entre Orient et Occident. De la complexité du monde »

« Que fait une personnalité connue lorsqu’une journaliste locale l’interviewe pour une radio de province ? Loin de la pression habituelle, la façade médiatique s’efface pour révéler l’humain. L’humain se confie. Il laisse entrevoir des facettes peu ou pas connues de sa personnalité ou de son histoire personnelle et parfois l’histoire évoquée jadis semble devenir archive, puis réapparait un jour dans le cours de l’actualité. C’est ce que vous découvrirez dans ces entretiens, des hommes, journalistes, politiques ou artistes, qui se sont exprimés sur des sujets majeurs, tels que la problématique du Proche-Orient ou le pouvoir de l’image et dont les paroles ont traversé le temps sans s’altérer. Vous croiserez aussi de simples regards, des “hoquets” de mémoire, des regrets masqués. En somme, tout ce qu’une rencontre peut entraîner de souvenirs sans que l’absence de l’un ou de l’autre défigure la parole ou la pensée. C’est la magie de l’interview, on peut la relire d’hier à demain en visualisant avec netteté le visage des protagonistes »